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La Fédération de la Plasturgie et des Composites lance une commission sur l’impression 3D
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Datum 06 Oktober 2014 von CAO.fr

Levallois-Perret, le 7 octobre 2014

A l’occasion de la parution du Panorama de la Plasturgie, la Fédération de la Plasturgie et des Composites lance sa commission sur l’impression 3D et fait bouger les lignes : un nouveau périmètre, des challenges à relever en matière d’innovation et de recyclage… La Fédération donne une photographie de son industrie plus actuelle et plus en phase avec les marchés.

La Fédération de la Plasturgie et des Composites lance la Commission sur l’impression 3D

La Fédération de la Plasturgie et des Composites lance sa Commission prospective 3D pour réfléchir à l’avenir du modèle économique industriel en regard des mutations de production qu’elle apporte. « L’impression 3D est une affaire de plasturgistes ! Elle repose intrinsèquement sur leurs procédés. » indique Jean MARTIN, Délégué Général. Aujourd’hui, avec la possibilité de prototypage rapide, la réalisation de pièces en petites séries et les fonctionnalités qu’elle apporte, l’impression 3D bouleverse les habitudes de production. « Va-t-elle nous conduire à repenser les business model futurs des entreprises ? A plus long terme, sa démocratisation auprès du grand public va poser d’autres questions. La fabrication devra répondre à un cahier des charges précis pour conserver et améliorer les propriétés des produits finis. Et ce sont les plasturgistes, avec leur savoir-faire et leur expertise, qui apportent ces réponses. Va-t-on voir notre modèle industriel évoluer vers des fablabs ? L’impression 3D est-elle une alternative à la délocalisation par les avantages qu’elle offre ? Ce sont toutes ces questions que notre Commission 3D va devoir aborder… » poursuit-il.

La plasturgie au coeur des secteurs : un périmètre bien plus étendu qu’on ne le croit

La Fédération de la Plasturgie et des Composites lance une commission sur l’impression 3D et fait bouger les lignes
Des chiffres mal représentés par les codes NAF (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

A l’image de l’impression 3D qui touche aussi bien les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique que celui de l’électroménager, du médical ou encore des chaussures de sport, la plasturgie est au coeur de tous ces secteurs. « Il s’agit d’une industrie majeure, dont tous les marchés s’emparent ! Les chiffres traditionnellement annoncés concernant la plasturgie sont bien en-deçà de la réalité qu’elle recouvre, car les codes NAF ne sont pas adaptés à nos métiers… Nous représentons en fait plus de 4 150 entreprises, soit 215 150 emplois et un chiffre d’affaires qui s’élève à 51 milliards d’euros » indique Jean MARTIN.

Une industrie qui tire son épingle du jeu

Dans un contexte économique difficile, la plasturgie française tire son épingle du jeu par rapport à d’autres industries, notamment en se positionnant sur des produits à forte valeur ajoutée. En effet, la plasturgie obtient un taux de valeur ajoutée 4 points supérieurs à la moyenne de l’industrie manufacturière (28% vs 24%).

De plus, les plasturgistes continuent à investir en R&D interne, alors même que les financements octroyés par l’Etat sont 6 fois moins importants que pour les industries manufacturières. Ils investissent 4% de leur chiffre d’affaires en R&D et en 2014, 73% d’entre eux ont des projets d’investissement. « Les plasturgistes ont conscience que l’innovation est la clé de leur développement et que le respect de l’environnement est un enjeu majeur. Ils investissent en moyenne 0,4% de leur chiffre d’affaires dans la protection de l’environnement, soit 2 fois plus que les Allemands ! » ajoute Jean MARTIN.

Une industrie tournée vers l’avenir et un CTI à l’horizon 2015 !

La Fédération oeuvre depuis déjà 2 ans pour l’ouverture d’un Centre Technique Industriel (CTI), qui vise à mieux accompagner les plasturgistes dans leur démarche de progrès. Il intégrera de nombreux industriels de différents secteurs afin de répondre aux grandes problématiques de la profession, telles que la simplification de l’accès à l’innovation, ou encore le recyclage et l’alimentarité. « Avec la mise en place du CTI, c’est une véritable ouverture à de nouveaux sujets, dont des questions proches des préoccupations du grand public, sur lesquelles nous devons avancer en toute transparence. Nous allons par exemple pouvoir intégrer les réflexions de la commission sur l’alimentarité et proposer au sein du CTI de nouvelles solutions, main dans la main avec les experts scientifiques, les universitaires, et les industriels de l’emballage et de l’agroalimentaire. C’est une attitude très nouvelle ! » souligne Jean MARTIN.

De plus, la Fédération de la Plasturgie et des Composites soutient une position forte : « Aujourd’hui, le recyclage des matières plastiques en France n’est pas suffisant ! Seuls 20% des déchets plastiques sont recyclés, alors que ce taux atteint 34% dans des pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. » Et Jean MARTIN d’insister : « La collecte et le recyclage des plastiques en France restent trop faibles pour offrir assez de matière aux transformateurs, d’autant plus que les plasturgistes progressent fortement dans la connaissance et la transformation de la matière recyclée. Elles peuvent représenter une économie de 10 à 50% par rapport aux prix de la résine vierge en fonction du type de polymère ! Notre objectif de valorisation totale des déchets plastiques à l’horizon 2020 a été entendu, et est soutenu par le projet de loi sur la transition énergétique. C’est une question de volonté ! Nous nous devons de rester vigilants quant à sa mise en oeuvre opérationnelle. »


Plus sur la Fédération de la Plasturgie et des Composites : www.laplasturgie.fr